Liévine Hubert étudie la philosophie à Bruxelles, à Louvain-la-Neuve et à Grenade (Espagne), et se spécialise en esthétique et en philosophie de l’art. Parallèlement, elle se forme à De Kleine Académie - École Internationale de Création et de Théâtre (Bruxelles), où le corps et le mouvement ont une place centrale.
Au sein de la compagnie Le Geste qui Sauve, elle développe un langage gestuel précis et épuré et donne naissance à plusieurs pièces : L’Absent (2012), NO REGRET (2015), Le Laboratoire de l’ordinaire (2016), ECHO (2015 / nouvelle version en 2019).
Ses créations sont des formes hybrides, à cheval entre le mouvement, la musique et les arts visuels. Elles ont en commun d’être très visuelles et tirent leur force d'une simplicité radicale. Le plus souvent, les oeuvres se jouent hors des théâtres, dans les espaces publics, des lieux d'exposition et d'autres espaces vivants.
L’Absent est primé trois fois en Europe et reçoit entre autres le « Best Physicality Price » au BE Festival of Birmingham et une « Special Mention for Sensibility » au Festival Skena Up à Pristina (Kosovo, 2012). NO REGRET, projet participatif, symbolise sa volonté de créer de l’expérience commune. Ce projet prend place notamment au Festival Les Tombées de la Nuit (Rennes, 2018) et au Festival SIGNAL (Cifas, Bruxelles, 2018). Avec Le Laboratoire de l’ordinaire, elle explore son obsession pour le geste quotidien, dans une approche analytique des mouvements les plus simples. ECHO voit le jour dans une tentative d’hybridation des matières chorégraphiques, lumineuses et sonores. Elle est présentée à L’iselp (Bruxelles, 2015) et à la Villa Empain - Fondation Boghossian (Bruxelles, 2018) et se redéploie dans une nouvelle édition en cours de création (2019).
Par ailleurs, Liévine Hubert chante dans le groupe vocal modern-trad Les Divas Dugazon, et anime de nombreux workshops dédiés à la voix, au mouvement, et aux ponts qu’on peut créer entre ces deux pratiques.
Parallèlement à son travail artistique personnel, Liévine travaille avec le chorégraphe Alain Michard, au sein la compagnie LOUMA (Rennes, 2016), puis avec le Réseau des Arts à Bruxelles (réseau culturel bruxellois), le Festival FrancoFaune (musique en français, Bruxelles, 2018) et le Facir (fédération des musiciens belges, 2019).
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Langue : Français